Imparfait plus que Parfait (1972)

Ensemble pour dix instruments et plus avec ou sans dispositif électronique et/ou sons fixés

Pour 4 jazzoflûtes (dans la salle), 1 onde Martenot, 1flûte, 1 violoncelle, 3 trombones, 1 trombone-basse, percussions, guitare électrique, orgue électronique

Durée : 15’

Création le 15 décembre 1972, Studio 105 de Radio France, par l’ensemble du CNSM de Paris sous la direction de Gérard Wilgowicz, dans le cadre de l’émission « Les jeunes Français sont musiciens » de François Serette.

Imparfait Plus que Parfait

C’est l’image de la vie, le cheminement de l’Etre, le renoncement de l’Avoir, la découverte progressive de la lumière.

De l’Alpha à l’Oméga, l’éternité insoupçonnée reste toujours présente (orgue électronique). Les trombones, la percussion, la guitare électrique, symbolisent la Nature ; la flûte et le violoncelle, la Raison ; l’Onde Martenot, la voix de l’Au-delà ; les flûtes à piston, rayons de l’Espace cosmique. Ils s’interpénètrent peu à peu jusqu’à devenir… vers l’Eternité.

François BOUSCH

Interprètes de la création le 15 décembre 1972, studio 105 de Radio France, dans le cadre de l’émission de François Serette « les jeunes français sont musiciens »  :

Danielle Blanquet, Yves Brustaux, quatuor de trombone Marc Soustrot, Nadine Guyot (violoncelle), André Salm (flûte), Pierre Deville, Dominique My, Claude Crousier, Christiane Renault, Valérie Hartmann (Ondes Martenot), et François Bousch guitare électrique.

Critiques :

Anne Rey, Le Monde, 15 05 1974

Un contrepoint d’apparence sérieuse s’ouvre par instants sur des perspectives floues, des arrière-plans indécis, une sonorité hésitante ou effilochée. Comme dans un certain théâtre, la raison dérape imperceptiblement.

Gérard Mannoni, Le Quotidien de Paris, 16 05 1974

…se déroule de façon assez linéaire. Une certaine obsession du chromatisme et de la continuité du son, mais une atmosphère indéniable, aux étranges colorations poétiques.